Quand bien même le gouvernent a pris des dispositions pour limiter la propagation de l’épidémie de Coronavirus en encadrant les conditions d’organisation des marchés (décision prises par les Préfets), les maires ont la possibilité de demander une dérogation.
A ce jour, en Boischaut Sud, sont maintenus les marchés des communes de :
- La Châtre (samedi matin)
- Sainte Sévère sur Indre (mercredi matin)
- Saint Aout (mardi matin) où vous pourrez trouver des produits alimentaires, à l’exclusion des volailles vivantes
- Aigurande (vendredi matin)
- Neuvy St Sépulchre (dimanche matin)
- Argenton sur Creuse (samedi matin)
- Saint Benoit du Sault (jeudi et samedi matin)
Et ailleurs sur le département :
- Chaillac
- Châtillon sur Indre
- Issoudun
- Levroux pour deux marchés
- Luçay le Mâle
- Palluau
- Reuilly
Certains magasins de producteurs sont également ouverts :
- Biolo & co à La Châtre (Mercredi 9h à 12h30 et de 15h à 19h, Vendredi 15h à 19h, Samedi 8h30 à 12h30) – Applications de mesures de précaution (désinfection des surfaces sensibles, service des légumes par nos propres soins) afin de limiter le plus possible les risques de propagation virale.
- Le Local à Neuvy Saint Sépulchre – Suite aux événements, l’organisation du Local se trouve bouleversée.
Horaires d’ouverture simplifiées: Du mardi au samedi de 9h à 12h30.
Toujours dispo au local:
légumes de printemps, viande, crémerie, oeufs, épicerie,vins, jus, bières.
Des mesures de précautions sanitaires ont été mises en place pour éviter la propagation virale.
-*-*-*-*- L’ ADAR-Civam remercie les producteurs et les consommateurs qui ont joué le jeu de la pérennisation des marchés locaux, ainsi que les maires qui se sont mobilisés pour le maintien des marchés de leurs communes -*-*-*-*-
Retrouvez ici des cartes pour connaitre les autres lieux de vente directe :
Pensez à respecter les mesures de précautions :
– Pas de bises, ni de poignées de main,
– Ne pas toucher et reposer la marchandise, laissez-nous le plaisir de vous servir,
– Chacun de nous devra se munir d’un bidon d’eau et de savon ou d’un gel désinfectant pour se laver les mains régulièrement,
– Éviter les concentrations d’un trop grand nombre de personnes au même endroit, gardez une distance d’au moins 1 m entre personnes
-*-*-*-
Autres ressources pour les producteurs, les mairies souhaitant assurer l’accès aux produits locaux dans un cadre sécurisé :
– Guide des bonnes pratiques dans la lutte contre la propagation du Covid19 sur les marchés alimentaires (réalisé par Marchés de France et la confédération paysanne)
– Guide pour l’organisation d’un marché alimentaire de plein vent (réalisé par la FR Civam Occitanie et les Civam bio)
– Guide pour l’organisation d’un marché de préventes (réalisé par la FR Civam Occitanie et les Civam bio)
– Guide des alternatives en vente directe suite à la fermeture des marchés (réalisé par la confédération paysanne)
C’est pour répondre à cette question que Terre de liens Normandie a créé « Le Convertisseur Alimentaire ».
Le Convertisseur c’est :
• Une interface Internet derrière laquelle tourne un programme informatique permettant de connaître le nombre de paysans et d’hectares de terres nécessaires (production par production) à la relocalisation des consommations alimentaires de chaque commune ou restauration collective.
• Un outil qui projette la démultiplication plausible d’installations de paysans pratiquant une agriculture biologique en tous lieux en France (et au-delà). Des paysans que nous connaissons, dont nous connaissons les performances, pratiquant une agriculture économiquement viable et écologiquement soutenable, et qui nous ont fourni les bases chiffrées pour mettre au point les clés de calcul du Convertisseur.
Plus de 1 187 847 paysans et paysannes pour nourrir 65 000 000 d’habitants en utilisant 22, 9 millions d’hectares de terres agricole (82% de la SAU actuelle) : quels pouvoirs publics oseront détourner le regard d’un tel réservoir d’activités et d’emplois réellement soutenables ?
Le Convertisseur ça sert à :
• prendre conscience de notre pouvoir d’agir pour réorienter / relocaliser l’agriculture, et protéger les terres agricoles contre tout une série de mésusages insoutenables ;
• interpeller les citoyen-ne-s du pays et les inviter à investir dans l’agriculture bio de proximité et à taille humaine;
• interpeller les Parlementaires et le Gouvernement en place, les élus régionaux et les élus locaux afin que soient développés, en coopération avec les citoyens investisseurs solidaires, des Projets Alimentaires Territoriaux créateurs d’emplois, protecteurs des ressources écologiques, facteurs d’aménagements équilibrés et soutenables des territoires
Vous voulez tester pour votre commune ? Votre cantine ? C’est par ici : Convertisseur alimentaire Terre de liens
C’est parti ! Depuis le mois de juin les communes d’Argenton Sur Creuse, du Pêchereau et de St Marcel sont mobilisées autour de leurs cantines. Pendant un an et demi, ces municipalités vont être accompagnées par 4 structures partenaires pour améliorer l’approvisionnement et le fonctionnement des quatre cantines scolaires locales, tout en offrant des repas de qualité, composés dans une proportion croissante de produits locaux et biologiques.
Ainsi, le CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) interviendra auprès des scolaires et de leurs enseignants pour aborder en pratique le sujet de l’alimentation, et ce faisant et selon les âges échanger sur les légumes oubliés, les enjeux de consommer en local, de connaitre l’origine des produits etc.
Cagette et Fourchette, jeune plate-forme associative locale qui fait le lien entre les producteurs et les restaurants scolaires, est initialement basée en Brenne et sur le Pays castelroussin. Au sein de ce projet, l’association travaille au développement de sa structuration sur l’argentonnais au service des producteurs et des cantines de ce nouveau territoire.
L’ADAR-CIVAM intervient avec Adrien Demay, designer de service au sein de Détéa , sur l’optimisation des services de restauration en envisageant les mutualisations possibles entre les 4 cantines et en développant un axe de travail sur le « bien-être à la cantine », pour les enfants et pour les agents.
L’une des clés du succès d’un tel projet réside dans la mobilisation de l’ensemble des acteurs concernés par le service de restauration scolaire. Un enjeu fort puisqu’au sein du projet des interventions spécifiques sont prévues à destination des différents publics (cuisiniers, enfants, agents de salle, parents, enseignants, élus). Le 1er comité de pilotage qui s’est déroulé le 8 novembre dernier à la mairie d’Argenton Sur Creuse est en ce sens largement prometteur puisqu’il a réuni 44 personnes parmi lesquelles des élus, des cuisiniers et agents de salle bien sûr mais également des enseignants et des délégués de parents d’élèves des différentes écoles venus en nombre.
Article la Nouvelle République du 11 novembre 2018
©Photo NR
Après deux ans et demi de concertation, de travail et d’accompagnement, la SCIC SAS le Local ouvrira ses portes en avril prochain.
Le Local c’est d’abord un magasin de produits fermiers bio et locaux basé à Neuvy St Sépulchre dans un bâtiment restauré par la municipalité et loué à une vingtaine de producteurs et autant de consommateurs du territoire structurés en SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif). Le Local c’est aussi un atelier de découpe avec un boucher à la fois sociétaire et salarié à temps plein qui propose de la prestation aux éleveurs souhaitant commercialiser leur viande en caissette.
Le Local c’est enfin une offre de produits de qualité et de proximité, accessible en zone rurale et destinée également à satisfaire les besoins de la restauration collective.
Article La Nouvelle République – 01/02/2013
Photo La Nouvelle République.
Afin de préparer d’ores et déjà les approvisionnements en produits locaux de la rentrée prochaine, voici la dernière édition du catalogue des producteurs pour la restauration collective de l’Indre.
A consulter et télécharger ici
Fanny Brastel a été accueillie à l’ADAR-CIVAM à la mi-mai pour réaliser son stage de fin d’étude de 6 mois . Elle travaillera sur la caractérisation de la production en viande bovine sur le territoire du Boischaut Sud. Il s’agit de s’appuyer sur la durabilité des pratiques agricoles dans les exploitations pour mieux qualifier le produit fini et ainsi optimiser sa valorisation commerciale.
Diplômée de l’ISA de Lille (Institut Supérieur d’Agriculture), elle réalise ce stage dans la cadre d’une année de spécialisation à SupAgro Montpellier dans les Innovations et les Politiques pour une Alimentation Durable.